Parmi les responsables désignés du réchauffement climatique, on en peut trouver un de taille : l’élevage intensif. Il consiste en une vaste concentration d’animaux, nourris au moyen d’aliments bien souvent venant d’importantes exploitations demandant de grandes quantités d’eau, de ressources et de transports. Ce modèle d’élevage destiné à répandre toujours plus de viande aussi mal élevée contribue beaucoup à la pollution de l’air et au réchauffement des températures par les gaz qui se dégagent d’animaux en si grands nombre, rassemblés dans de si petits espaces et par la quantité de transports et de moyen qu’il mobilise. Afin de le maintenir, les propriétaires de ces grandes installations ainsi que leurs soutiens venant du domaine public ou privé rétorquent bien souvent à leurs contradicteurs l’argument de la rentabilité et de la nécessité de faire face à une importante demande. Pourtant le fait de localiser les élevages permettrait, en généralisant ce dispositif, à la fois de répondre par les circuits courts à la demande des habitants et de réduire les effets néfastes des grandes exploitations. On peut trouver un exemple de ces initiatives sur les terres de la commune de Cadenet en Provence-Alpes-Côte d’Azur. La ferme Avicole de la Durance a mis sur patte un projet d’élevage de poules pondeuses écoresponsable respectueux à la fois du bien-être des animaux et de l’effet sur l’environnement. En comptant un maximum de 500 poules dans l’élevage elles seront dispersées en plusieurs groupes d’environs 80 individus avec un traitement d’hygiène rejetant tout médicament ou recette chimique, des abris en bois adaptés à leur mode de vie et un espace herbeux offrant environ 20 mètres ! Le nourriture sera exclusivement composée de céréales et végétaux produits localement afin de ne pas altérer la santé des animaux et ainsi conserver un véritable bien être pour les volailles et une bonne qualité pour les consommateurs !