En ce jour de mémoire, c’est Axelle, ingénieur agronome qui a animé cette deuxième formation en agriculture urbaine pour J’aime le vert. Les formateurs ont d’abord exposé les principes de ce type de culture : ses caractéristiques, ses exigences mais également ses limites liées à l’environnement de la ville.
L’enseignement a été accompagné du support audiovisuel “Des cultures et des villes-Vers une agriculture urbaine” de l’Agroparistech. Ce document renseigne notamment sur un des freins à l’agriculture urbaine qu’est la pollution.
Par la suite, la formation s’est poursuivie par une promenade dans Alfortville. À cette occasion, les participants sont partis à la rencontre des lieux propices à la plantation et à l’entretient des plantes. Il est possible de citer comme exemple, les espaces verts au pied des immeubles,les friches, ou encore des pots types “incroyable comestible” installés vers un groupe scolaire. Tous ces espaces si petits soient-ils sont, lorsqu’ils se multiplient, une force local pour la culture responsable et durable. En plus d’une vocation pédagogiques, ils sont aussi un façon de reverdir la ville et de profiter des bienfaits de la nature en ville. Ils contribuent à faire d’une municipalité un exemple de production et de consommation pour les autres communautés.
Une ville comme Londres a après tout commencé à développer cette politique. Il n’y a aucune raison qu’Alfortville n’en fasse pas autant et c’est bien pour cela que l’équipe de J’aime le vert organise ces formations. Il ne suffit pas de prôner une pratique il faut également faire en sorte que chacun, quelque soit son niveau puisse la mettre en œuvre, en voir les résultats et la transmettre. Les participants ont tous été satisfaits de la formation et concernant ceux qui n’y étaient pas, sachez que d’autres sont prévues dans les prochains jours. Notamment le 18 novembre où une formation au compostage est prévue.