Dimanche 1er mars, l’association J’aime le vert, en partenariat avec différents acteurs territoriaux, a lancé le défi « Alimentation positive » avec plus d’une quinzaine de familles à son bord. L’objectif de ce défi est de faire changer les pratiques alimentaires en trouvant des alternatives concrètes et bénéfiques, réduisant ainsi le budget mensuel consacré à l’alimentation, en proposant des produits de qualité et de saison. C’est l’occasion de vivre une expérience enrichissante, partageant ses astuces et recettes avec les autres familles participantes.
Pour continuer dans cette dynamique, rien de mieux qu’un article sur le gaspillage alimentaire pour sensibiliser et proposer des solutions pérennes et responsables.
Quelques chiffres:
- Plus de 13 milliards de tonnes de nourriture sont jetés chaque année dans le monde. Cela représente 1/3 des aliments produits sur la planète.
- En France, il y a en moyenne 20 kg de produits gaspillés par hab. /an.
- 400 euros, c’est le coût moyen du gaspillage pour une famille française de 4 personnes.
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Le gaspillage alimentaire a lieu à tous les étages, de la production à la consommation, en passant par la transformation, la distribution et la restauration.
Mais qu’entendons-nous par « gaspillage alimentaire » ?
La définition retenue dans le Pacte national « anti-gaspi’ » de 2013, le gaspillage alimentaire correspond à « toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape de la chaîne alimentaire, est perdue, jetée, dégradée ».
Le gaspillage alimentaire a des impacts très importants sur l’environnement. Cela se traduit par un gaspillage de ressources naturelles (eau, surface agricoles…) mais aussi des pollutions liées à la production des aliments (utilisation de pesticides, engrais chimiques…) et à leur destruction. L’impact environnemental du gaspillage alimentaire varie selon la nature des produits ainsi que les modes de production, de distribution et de consommation. Lutter contre ce constat permet donc de favoriser le développement de systèmes d’alimentation plus durables pour tous.
D’après l’ADEME, l’empreinte carbone annuelle du gaspillage alimentaire serait de près de 15,5 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an en France, ce qui n’a rien d’étonnant lorsqu’on sait que l’alimentation représente à elle seule 36% des émissions nationales de gaz à effet de serre.
Gaspillage alimentaire : ce scandale éthique et social
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Comme vous le savez, La sécurité alimentaire n’est pas assurée partout à travers le monde alors même que nous produisons assez de denrées alimentaires pour combler les besoins énergétiques de chaque individu.
Aujourd’hui, 1 personne sur 9 souffre de sous-alimentation chronique dans le monde soit 795 millions d’individus. Si ce fléau touche principalement les pays en développement, il n’en demeure pas moins une problématique prégnante dans nos pays industrialisés. Rappelons que le fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD qui a remplacé le PEAD pour la période 2014-2020) permet chaque année de distribuer des repas à 18 millions d’Européens, dont près de 4 millions de Français.
Par leurs actions de collecte et de redistribution de denrées à des populations fragiles, les associations d’aide alimentaire constituent ainsi des acteurs de premier plan de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Cependant, le don ne doit pas pour autant être considéré comme la première et seule mesure. Car une lutte à la source des gaspillages permettrait à la fois d’économiser des ressources mais aussi de réduire le prix des denrées et de favoriser leur qualité.
Des solutions simples à mettre en œuvre
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Il existe des solutions pour lutter contre le gaspillage alimentaire. France nature environnement en propose une cinquantaine sur leur site :
https://www.fne.asso.fr/actualites/50-astuces-pour-r%C3%A9duire-votre-gaspillage-alimentaire.
Allez-y jeter un coup d’œil 😉